Le genre du polar a partie liée avec la violence. Il offre des instantanés du réel. Peut-il être aussi le baromètre d’une société? Écrire des polars depuis la Colombie n’a pas la même signification qu’en écrire depuis le Québec. Deux sociétés, des rapports différents avec la violence, des contextes, des viviers, des personnages nourris par des réalités contrastées. Santiago Gamboa (Colombie), auteur de polars traduits en 17 langues (en français chez Métaillé noir), journaliste ayant notamment écrit un livre sur le processus de paix entre les FARC et le gouvernement, et Maureen Martineau (Québec), ayant publié plusieurs polars, dont L’enfant promis (prix Arthur-Ellis du meilleur roman policier en français au Québec), Zec la croche et Une église pour les oiseaux, discutent de la violence dans leurs sociétés respectives et de l’usage littéraire qu’ils en font, avec la romancière Joanne Rochette (Le rire de García, L’Instant même), qui connaît bien la Colombie et le Québec. Rencontre organisée en partenariat avec la Feria Internacional del Libro de Bogotá et présentée dans le cadre de la vitrine Metropolis bleu au Salon du livre de Montréal 2021. Participants: Santiago Gamboa (Colombie), Maureen Martineau (Québec) Animatrice: Joanne Rochette