Les neurones en folie, c’est génétique dans la famille de la narratrice ; ça se transmet de mère en fille. Comme la pauvreté et l’anxiété. Mais l’ambition d’une vie meilleure parvient à se frayer un chemin à travers les générations : étudier, écrire, se marier, procréer, déménager en banlieue. Et continuer d’angoisser, malgré tout. Par chance, on peut toujours ajouter des milligrammes à la médication. Dans ce roman, Marie-Sissi Labrèche aborde avec tendresse et humour l’univers des « filles déglinguées », celles pour qui tout est une montagne, mais qui éprouvent souvent un malin plaisir à l’escalader.