Dans la série de textes surprenants que Pascale Bernardin nous livre aujourd’hui, il est peut-être question de laisser s’exercer autrement l’écoute patiemment accumulée pendant les heures de pose ou de retrouver la mémoire perdue d’aïeux dont on ne sait presque plus la langue ou les codes. Loin d’être simplement une réponse au silence du corps, ces quelques récits témoignent d’une dissidence jamais éteinte, que l’écriture peut enfin laisser se déployer. — Stéphane Martelly, préface