Que cherchez-vous?

Une belle rencontre.
De grandes réalisations.

LEEROY est fière de travailler avec le Salon
du livre de Montréal.

Courir au temps du cancer

Auteur·rice·s
Maison d'édition
Kiosque
213
Prix 19,95$
Français
L’oncologue par­le depuis plusieurs min­utes. Ses expli­ca­tions abon­dent, mais je n’en retiens que des bribes : dose-den­sité, stade, adju­vant, gan­glions, car­ci­nome, infil­trant… Puis il veut savoir si j’ai des ques­tions. J’en ai une : La pra­tique de la course à pied est-elle con­tre-indiquée pen­dant les traite­ments de chimio­thérapie? Pris de court, l’oncologue reste silen­cieux quelques sec­on­des. Il finit par me con­firmer qu’il n’y a aucun incon­vénient à courir pen­dant les traite­ments. Je peux courir tant que je veux. Cepen­dant, il me prévient : J’en serai inca­pable, car je n’aurai pas assez de souf­fle pour courir. De sa réponse, je ne retiens que l’absence de con­tre-indi­ca­tions à courir pen­dant la chimio. Dès lors, ma déci­sion est prise : Je vais courir au temps du can­cer. Pour ce qui est du souf­fle, je décou­vri­rai que l’oncologue avait rai­son. Même si j’ai cou­ru au-delà de 300 kilo­mètres pen­dant mes traite­ments, il m’a fal­lu beau­coup d’efforts et de per­sévérance pour y par­venir. C’était comme de mon­ter con­tin­uelle­ment des côtes face au vent. Ain­si nous par­le l’auteure dans ce livre débor­dant de courage et d’espoir, alors qu’elle était traitée pour un can­cer du sein. Sa déter­mi­na­tion à pra­ti­quer la course à pied a fait toute la dif­férence au moment de ses traite­ments. Aujourd’hui, la course à pied con­stitue pour elle un mode de vie qui frôle par­fois la folie.
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