Dans une série de tableaux épurés, une femme ouvre l’envers du réel, accueille les révélations qui s’agitent au creux du quotidien. Les yeux rivés vers l’intangible, elle se penche successivement sur l’espace personnel du matin, les lieux publics partagés et la vastitude des paysages. Au fil de cette déambulation, les composantes de son environnement se font tour à tour témoins, miroirs, remparts et passerelles. Ainsi affleure la texture de son propre sillage. Doublure du monde dresse un inventaire singulier et intimiste qui se veut un hommage à l’arrière-plan et au dialogue auquel il invite.