Pour son huitième roman, l’auteur innu à succès Michel Jean s’est inspiré de l’itinérance autochtone en milieu urbain. Tiohtiá:ke signifie « Montréal » en langue mohawk. Tiohtiá:ke, c’est aussi la réalité de ces Autochtones qui se regroupent dans les villes pour reformer la communauté qu’ils ont perdue. La seule chance de s’en sortir réside parfois dans l’attachement à des valeurs plus grandes que soi. Élie Mestenapeo sort de prison après avoir purgé sa peine pour le meurtre de son père, un homme alcoolique et violent. Sa communauté innue de Nutashkuan l’a banni. Il débarque à Montréal et se retrouve dans la rue. Il y croisera des personnes d’autres nations, Inuit, Cris, Atikamekw, venues comme lui s’échouer dans la métropole, et il fera des rencontres déterminantes, qui l’aideront à se reconstruire.