Que cherchez-vous?

Une belle rencontre.
De grandes réalisations.

LEEROY est fière de travailler avec le Salon
du livre de Montréal.

Une nuit ensorcelée/Vengeance primitive

Paru le 28 mars 2020
Une nuit ensorcelée/Vengeance primitive
Format
Papier
Maison d'édition
Kiosque
829
Prix 24,95$
Français
Pre­mière par­tie d’un dip­tyque tête-bêche en col­lab­o­ra­tion avec Julien Poitras, cette bande dess­inée a été créée dans le cadre d’une rési­dence de créa­tion du Con­seil des arts et des let­tres du Québec à l’Oberpfalzer Kun­stler­haus en Alle­magne. Rassem­blez une légende cana­di­enne-française de loup-garou du XIXe siè­cle dans la Petite-Nation, les écrits d’anthropologues alle­mands sur les sociétés autochtones et des aquarelles cam­pant la forêt hiver­nale québé­coise et vous obtien­drez Vengeance prim­i­tive. Légende anci­enne et tech­niques con­tem­po­raines se croisent pour racon­ter et con­damn­er le com­porte­ment humain au sein de son envi­ron­nement, de la nature qui l’entoure et qu’il n’a de cesse de vouloir domin­er, jusqu’à en per­dre ce qu’il a de plus pré­cieux. C’est l’histoire de Jos Noël qui, lors d’une par­tie de chas­se, croise une créa­ture qui, elle, sem­ble le pren­dre pour gibier. La sit­u­a­tion est alors inver­sée et Jos lutte pour sa survie dans un univers hos­tile : la forêt hiver­nale. Deux­ième par­tie d’un dip­tyque tête-bêche en col­lab­o­ra­tion avec Chris­t­ian Ques­nel, cette bande dess­inée est inspirée du con­te Une nuit avec les sor­ciers, provenant des écrits de Philippe Aubert de Gaspé père, paru d’abord sous la forme d’une nou­velle dans le numéro de jan­vi­er-févri­er 1862 des « Soirées cana­di­ennes ». Il sera repris comme chapitre dans Les Anciens Cana­di­ens, pub­lié orig­i­nale­ment en 1863. Le con­te fut égale­ment réédité dans Une nuit avec les sor­ciers : La Cor­riveau, en 1929. Marie-Josephte Cor­riveau a vécu à St-Val­li­er, au Québec. Con­nue sous le nom de La Cor­riveau, on racon­ta longtemps que la « sor­cière » aurait tué sept ou huit de ses maris avant d’être recon­nue coupable, pen­due, puis exposée dans une cage de fer jusqu’à la décom­po­si­tion de sa chair sous le régime mil­i­taire de 1763. « Son corps, placé dans une arma­ture de métal con­for­mé­ment aux dis­po­si­tions prévues par le Mur­der Act, est resté sus­pendu aux abor­ds d’un car­refour pen­dant cinq semaines, jusqu’à la fin de mai, épou­van­tant le voisi­nage. Et mar­quant durable­ment l’imaginaire populaire. »
Retour en haut de page