Dans «Mes souliers me font mourir», la poète Robyn Sarah se penche sur le temps qui passe, la fugacité des rêves et le plaisir doux-amer de penser au « trésor » qu’est le passé. Musical, méditatif, chaleureux et étonnamment drôle – ce que la traduction de Rémi Labrecque rend à merveille – il en va d’un recueil à l’écriture réparatrice et émouvante de l’une des poètes canadiennes les plus réputées.