Chloé Savoie-Bernard poursuit son exploration poétique du désir, de l’identité, du rapport à l’autre dans un recueil d’une impudeur ardente, et élégante. Les genres sexuels brutalisent l’intellect, et réciproquement, dans des vers incarnés qui mettent la lecture sous tension. Comme le titre l’indique, cette fois, la religion entre en scène et avec elle, la figure du féminin transcendé, pour le meilleur et pour le pire.